Une production de Radio Méga
“Notre classe a fait de la poésie avant de partir à vélo vers le barrage de Bour-Les-Valence.”
Nous sommes arrivés à l’école, on est rentrés dans la classe et nous avons fait un temps d’accueil. On s’est entraînés pour la radio. Notre classe a fait de la poésie avant de partir à vélo vers le barrage de Bourg-Les-Valence.
Sur le trajet, une copine a zigzagué et a frotté sa pédale contre la route.
En arrivant près du barrage on a monté une petite butte à pied c’était facile et on a beaucoup ri.
De l’endroit où nous nous sommes arrêtés on peut voir le barrage de Bourg-Les-Valence qui n’est pas un barrage mais une centrale hydroélectrique. Devant nous il y’a un grand pilonne électrique.
On a écrit, on a fait de la radio, on a bien rigolé !
Nos invités
Florian Thézier nous a d’abord dit « J’ai voulu faire ce métier parce que je suis passionné de pêche depuis tout petit ! »
La Fédération de Pêche protège les poissons et gère, régule la pêche dans le Rhône.
Florian nous indique que chaque poisson a sa technique de pêche.
Pour lui, la pêche n’est pas dangereuse. Mais comme toute activité il faut être prudent. Par exemple faire attention quand on utilise des hameçons.
Notre invité nous a dit que l’on pouvait utiliser des appâts naturels ou des poissons comme « leurre ».
Il précise que lorsqu’on pêche en eau douce on peut trouver des gros poissons de plus de 20/25 kilos.
Florian termine en disant : « À la pêche on rigole, on se retrouve entre copains. C’est agréable, convivial. On coupe par rapport à la vie de tous les jours »
Anecdote :
Il était à la pêche avec un copain. Ils péchaient la carpe. Le détecteur qui leur permet de savoir si les carpes « mordent » sonne. « D’un coup on ne sait pas ce qu’on va avoir au bout. » Son ami court vers la canne à pêche, il tombe à l’eau !
Gabriel est animateur bénévole de la Fresque du Climat. Il nous a précisé que son métier était « développeur en informatique »
Dans un premier temps notre invité nous a expliqué ce qu’était le climat : « c’est la météo à l’échelle de la planète, les interactions avec l’atmosphère. »
Pour rappel : l’atmosphère est la couche d’air entre le sol et l’espace. Elle fait 100 km d’épaisseur. C’est les 10 premiers kilomètres en partant de la terre qui influent sur le climat.
Gabriel nous a ensuite expliqué que la cause du réchauffement climatique venait de l’effet de serre. Ce dernier provient de l’activité humaine notamment et en majorité. C’est le carbone et le méthane qui sont les principaux gaz responsables de l’effet de serre. Ces gaz captent la chaleur de la terre et la renvoie.
Un exemple concret qui permet de comprendre le fonctionnement de l’effet de serre : «une voiture restée au soleil en plein été. La chaleur a l’intérieur est issue d’un effet de serre »
Anecdote :
Il nous a raconté qu’un jour lors d’un atelier « Fresque du Climat » il a posé la question suivante : « qu’est ce qui fond quand la température augmente ? » Une petite fille de 5 ans a répondu : « le chocolat. »
Pour commencer nous avons voulu savoir si c’était dangereux de travailler dans une centrale hydroélectrique comme celle de Bourg-les-Valence. Sa réponse a été claire : « oui ». Il peut y avoir des problèmes électriques mais aussi mécaniques. Notre invité nous a précisé : « On fait tout pour que ça n’arrive pas ! ». Le problème avec l’électricité c’est que ça ne se voit pas. Il faut utiliser des appareils pour vérifier très régulièrement.
On met en place des règles de fonctionnement, plusieurs « remparts », plusieurs niveaux de sécurité.
C’est « l’Homme » qui a créé ce barrage. Avant à l’endroit de la centrale hydraulique il n’y avait pas d’eau. Le Rhône était à côté, dans un cours naturel, « le Rhône historique. »
L’aménagement est composé de plusieurs ouvrages : la centrale électrique associée à une écluse. Un barrage en amont qui créé la retenue.
A savoir : La valeur totale de la centrale hydroélectrique, béton pour la construction, groupe de production ainsi que le matériel électronique s’approche des 1 milliard d’euros.
Anecdote :
Le site sur lequel nous nous trouvons est en aval de l’Isère. Cette rivière charrie des sédiments (matières en suspension, sable, limon, transportés par la rivière). Lors d’une crue de l’Isère ces sédiments ont généré de grosses difficultés notamment un envasement de l’ouvrage. Il a fallu l’intervention de l’armée et de la sécurité civile pour rétablir la situation.
Notre invité nous a précisé qu’avec les sédiments, l’eau de l’Isère est souvent sombre voire noire pétrole, on ne voit pas à un centimètre sous l’eau.
“Deux grosses remorques et des vélos”
Après avoir retrouvé Bastien et l’équipe de Radio Méga qui avaient deux grosses remorques, nous sommes arrivés rapidement à l’étang du Mouchet. Il faut dire que ce n’est pas très loin de l’école et que nous sommes bien entraînés grâce au P’tit Tour.
L’équipe radio était très stressée parce qu’ils passaient en direct et aussi parce que c’était la première fois mais l’émission s’est très bien passée.
Après le pique-nique, nous sommes repartis à l’école en allongeant le tour avec deux belles montées. C’était le cadeau empoisonné pour l’anniversaire de Kelly !
Nous sommes arrivés à l’école pile pour 16h30. C’était une belle journée !
Nos invités
Mathieu Proust-Raud nous a d’abord confié qu’il était difficile de citer le pays qu’il préfère en Europe. « La France, c’est le pays que je connais le mieux, j’y ai passé le plus de temps, c’est très varié entre toutes les régions. » Il a fait un an d’étude en Norvège (qui n’est pas dans l’UE), il nous en parle car c’est un pays impressionnant avec de longues journées, des nuits courtes et des aurores boréales, « C’est magnifique ! »
Il a rencontré beaucoup d’européens en Erasmus en Norvège puis en France quand ils venaient en échange universitaire. Il a pu entendre beaucoup de langues différentes : flamand, allemand, russe, polonais, danois, estonien, arabe, tchèque, lituanien, hongrois etc.
En Europe il existe un nombre important de manifestations contre la pollution. Par exemple : « Fridays for future» de Greta Thunberg dans plein de pays.
« Je vais protéger la nature car sans nature on ne peut pas vivre » nous a expliqué notre invité. Nous faisons partie de la nature donc en protégeant la nature on se protège nous. « Si on ne protège pas notre environnement, on ne pourra plus y vivre. »
Pour lui ce n’est pas un bon pari que d’essayer de vivre ailleurs que sur notre planète.
Pour finir il nous parlé de son enfance. Avec son école, il a participé quasiment tous les ans à l’opération de ramassage de déchets « Nettoyons la nature ».
Dans sa famille c’était important de trier les déchets et de faire du compost dans le jardin.
Aujourd’hui il essaye de ne pas utiliser la voiture.
Anecdote :
Lors d’une simulation parlementaire avec des lycéens sur la thématique Migration et Citoyenneté son groupe a fait une proposition : construire un mur autour de Lampedusa. Cela a à moitié fait rire en soit mais ça correspondait au groupe politique qu’ils « jouaient, représentaient ».
Pour commencer, Sophie Forot nous a révélé que l’animal qu’elle trouvait intéressant était la chauve-souris car c’est une espèce mal aimée. Ça va s’accrocher dans les cheveux et ça fait référence aux sorcières. Mais il faut savoir que c’est une espèce très utile. En effet, la chauve-souris est une grande prédatrice de moustiques, elle mange jusqu’à 1/3 de son poids en moustiques. Le guano est un très bon fertilisant. C’est aussi un bon indicateur de biodiversité. Il est important de préserver leur habitat notamment la ripisylve (un boisement que l’on retrouve aux bords du Rhône).
A savoir : Les 30 espèces de chauve-souris présentes en AURA sont toutes protégées.
Petite, elle observait les animaux, plutôt de la forêt, derrière sa maison notamment les renards , les blaireaux, les chevreuils, les lièvres, les sangliers…Elle allait avec son père dans la forêt la nuit pour écouter les bruits.
Sophie Forot n’a jamais soigné un animal blessé. Mais un jour elle a vu une loutre morte sur la route de Glun (Il faut savoir que la loutre a re-colonisé les milieux du Rhône grâce à sa protection). On doit faire attention aux collisions routières. Arche Agglo met en place une passerelle en bois pour la faune terrestre (animaux vu grâce aux caméras).
Son conjoint a déjà nagé avec des requins et des dauphins mais elle jamais. C’est une expérience qu’elle aimerait vivre un jour.
Pour protéger la nature, notre invitée nous a conseillé d’apprendre à l’observer : “ Prendre le temps, s’asseoir quelque part. Écouter le son des oiseaux. Observer au sol les petits animaux. Dire à papa et maman de ne pas tondre partout.”
A savoir :
Le bagage des oiseaux se fait délicatement dans un filet puis un sac. On observe leur corps pour voir s’ils sont en forme.
Elle a dit : « C’est fascinant les oiseaux qui parcourent des centaines de kilomètres ! »
Et pour finir elle nous a parlé de l’histoire du cincle plongeur, seul oiseau amphibie qui marche à contre-courant de la rivière pour manger.
Pour commencer, Véronique nous a expliqué qu’il y avait beaucoup de variétés dans l’espèce « abricot ». Avec le réchauffement climatique elle doit adapter les variétés qu’elle cultive. Il lui reste quelques hectares de « Bergeron ». Cette variété a besoin de beaucoup de froid en hiver pour « remettre les bourgeons à fruits ». Depuis plusieurs années il fait trop doux du coup les arbres fleurissent mais ils ne sont pas fécondés.
Des chercheurs agronomes expérimentent de nouvelles variétés plus résistantes au réchauffement.
Notre invitée raconte que de plus en plus de nouvelles plantations apparaissent sur notre territoire. Par exemple : des amandiers, des oliviers, des mandariniers mais aussi des grenadiers.
A savoir :
Les arboriculteurs bénéficient d’aides européennes pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution. Notamment pour des systèmes d’irrigation plus performants qui consomment moins d’eau.
Pour lutter contre les aléas climatiques, ils sont aidés pour s’équiper de filets anti-grêle ou de filets pour se protéger du drosophile (un insecte qui s’attaque aux cerises).
Pour finir elle nous a dit “il faut consommer les fruits et légumes de saison.” Les produits importés hors « créneau de saison » voyagent beaucoup et sont donc source de pollution. Cela permet aussi d’avoir une alimentation diversifiée.
Anecdote :
Au tout début de sa carrière quand elle travaillait encore avec ses parents, ces derniers embauchaient un couple hollandais. C’était une année pluvieuse. Il y avait peu d’herbe par terre. L’employée a glissé, elle est tombée dans la boue. Elle s’est relevée aussitôt, elle a enlevé ses vêtements salis pour continuer à travailler en « petite tenue.” Les parents de Véronique lui ont demandé d’aller se rhabiller notamment pour des raisons de sécurité et d’hygiène (rire de notre invitée).
Hier soir, un copain a dit à ses parents qu’il allait faire du vélo et de la radio aujourd’hui. Ce matin on est allé à l’école et on a fait notre phrase du jour et un flash math.
Un de nos camarade a chanté une chanson un peu gênante et il a oublié son casque. En vélo, nous avons fait de la descente et un petit peu de montée, et nous sommes passés dans un petit chemin très beau avec des arbres et un paysan, avec un chapeau de paille, qui travaillait.
Un de nos camarades a déraillé dans le col des Pieux et il a réussi à remettre sa chaîne tout seul comme un grand. Nous sommes arrivés à l’usine hydroélectrique Blondel à Bollène vers 11h00.
Il y a là un grand bâtiment construit sur le Rhône, des arbres bien verts, des rails de train qui mènent vers une très grande porte. Nous avons imaginé qu’avant des « petits wagons » roulaient dessus.
De là où nous sommes assis? nous pouvons voir une grande hélice bleue et grise qui sert à produire de l’électricité.
Pour finir nous avons commencé à écrire notre article sur des ardoises et là une des journalistes « écrit » s’est mise plein de feutre sur le visage avec le stylo noir. Tout le monde l’a appelé « la charbonnière »….
Nos invités
Philipe Linari nous a d’abord dit que la CNR a été créée en 1933. Il nous a glissé en riant : “Je n’étais pas né …”
Notre invité nous explique que s’il y a une coupure de courant, il existe plusieurs niveaux de sécurité. Premièrement, la centrale est auto-alimentée en électricité. S’il y a une panne, RTE (réseau transport électricité, entreprise qui collecte l’ensemble de l’électricité et la répartit sur le territoire français et aussi en Europe) est juste à côté. Si vraiment il y’a un problème important ils ont un groupe électrogène.
Nous demandons « Et si le Rhône déborde ? ». Il nous répond « on s’assure qu’il ne déborde pas. » Pour cela, ils surveillent le niveau du Rhône afin qu’il soit conforme. Ils font des manœuvres pour qu’il ne déborde pas.
Philippe Linari raconte qu’ici à Bollène ils laissent passer l’eau, « On est au fil de l’eau ». Il n’y a pas de retenue pour faire monter le niveau.
Là où nous sommes c’est un canal de déviation du Rhône. Le vieux Rhône ou le « Rhône court circuité » est plus à l’ouest de la centrale.
La Baignade et l’accès au Rhône sont interdits à 300 mètres de la centrale en amont et en aval.
Anecdote
Il y a des petites cabines au bord du Rhône pour en mesurer le niveau. En ouvrant la porte un collègue est tombé sur une vipère.
Jordane Sagnard n’aime pas les déchets, ce qu’elle veut dire c’est qu’elle veut surtout les réduire au maximum. Il faut les réduire car ils polluent, contrairement à ce qu’on pense ils ne disparaissent pas, ils polluent. Sur notre territoire, les déchets de poubelle grise vont dans un centre d’enfouissement. Un grand trou où finissent tous nos déchets.
A savoir : Les plastiques se recyclent 3 fois. Après ils finissent enfouis.
Elle nous explique que pour brûler le verre il faut un four à 1000 degrés. Le mieux pour le verre c’est donc la consigne (on ramène le verre) qui se développe beaucoup.
Notre invitée est bénévole de l’association. Elle milite pour faire changer les gens dans leur mode de consommation.
Anecdote :
Elle disait à sa belle-mère, à 26 ans, la lessive c’est super, ça sent bon.
Puis un jour elle s’est mise à cuisiner avec une machine à mettre sous vide. Le groupe zéro déchet lui a dit « Tu imagines le nombre de déchets que tu vas créer ». Depuis elle a tout changé à la maison.
Christophe François rêvait de travailler dans un élevage de truites.
Il est fier de ce qu’il a accompli, il vit de son travail et son travail lui permet d’aider la planète. Il nous explique : « Les abeilles butinent et permettent qu’il y ait plus de fleurs. Au bout de la chaîne, cela donne à manger aux animaux.»
Notre invité a créé sa miellerie, il emploie des gens, ça aussi c’est une fierté pour lui. Ils sont aujourd’hui 4 à travailler.
Il trouve son métier extraordinaire. « Pour rien au monde je ne changerais de métier ». Christophe adore faire de la transhumance. La journée les abeilles butinent. Le soir, les abeilles sont à l’intérieur de la ruche (elles ne dorment pas). Il déplace les ruches à ce moment-là. C’est ça la transhumance. En fonction des miels qu’il veut faire, il choisit un endroit pour poser ses ruches (miel de montagne, miel de châtaignes).
A savoir : Quand une abeille pique, elle meurt. Son dard est relié à son abdomen quand elle pique son dard s’arrache.
Les abeilles n’ont pas besoin de chaleur, elle crée leur propre chaleur (35° toute l’année, pour protéger la reine).
Anecdote :
« Un jour que je me promenais en camion avec une ruche, elle est tombée et nous avons dû tout ramasser. »